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L’Europe et les victoires à la Pyrrhus : Ce que le gouvernement Grec a acompli en quelques semaines

Encore des "Oublis" de nos journaleux enchaînés à leurs Maîtres !

En Grèce, le nombre de personnes qui ont mis fin à leur vie a augmenté de 40% au premier semestre 2011. Les Grecs ne se soignaient plus, ne se chauffaient plus, ne consommaient plus. Le gouvernement vendait le patrimoine de la nation, se pliait aux consignes de la « troïka » qui multipliait ses humiliantes visites à Athènes pour dicter sa loi au gouvernement et vérifier qu’elle était obéie.

Et la dette grecque augmentait, augmentait, augmentait.

Pourtant :

En quelques semaines, porté par tout un peuple, Syriza a fait voter un salaire minimum à 751 euros. Il a abrogé les lois sur les licenciements collectifs. Il a refusé les nouvelles baisses prévues des salaires et des pensions. Il a décidé de distribuer l’électricité gratuitement (300 kWh par mois) à 300.000 foyers, qui vivent sous le seuil de pauvreté. Il a mis en place un programme de repas subventionnés pour 300.000 familles sans aucun revenu et un programme de fourniture de 30.000 appartements. Il a rétabli la prime de Noël, équivalent à un treizième mois pour 1.262.920 retraités. Il a décidé que les soins médicaux et pharmaceutiques seront gratuits pour les chômeurs sans assurance, que ces derniers et les personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté bénéficieront des transports gratuits, etc.

Ce pays de onze millions d’habitants a stupéfié le monde en tenant tête, seul, au FMI, à la Banque centrale européenne, aux instances dirigeantes de l’Union européenne.

David n’a pas réussi à faire manger son chapeau à Goliath et c’est pourquoi, samedi, à l’annonce d’un « compromis » possible entre l’Europe (Angela Merkel) et la Grèce, les médias titrent : « la Grèce plie sous la pression de Berlin ».

Ah, comme nous aurions aimé que Nicolas Sarkozy et François Hollande plient autant !

Théophraste R. (Spécialiste de la dette allemande de la dernière guerre).

PS. En ce moment précis, nous ne savons pas grand’chose sur le « compromis ». Mais nous savons que le temps de la servilité gouvernementale grecque est du passé (comme le Pasok).

Source : http://www.legrandsoir.info/
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